Δ No there's nothing you say that can salvage the lie, but I'm trying to keep my intentions disguised.And now I'm deprived of my conscience and something's got to give
C’est mon tour aujourd’hui de remplir ces foutus dossier. Je l’ai toujours dis le partage des tâches au sein d’une équipe c’est tout ce qu’il y a de mieux, mais vu comment j’ai la gueule de bois aujourd’hui j’dois dire que ce n’est pas l’envie qui manque de retourner chez moi me pieuter. La tête me tourne, j’ai des nausées, mais surtout j’ai des chaleurs de malade. C’est là que j’me rends compte du pourquoi je ne bois pas en général. Il est tard me direz-vous. C’est vrai, mais vaut mieux tard que jamais non ? Vêtu de mon uniforme, je me dirigeai vers la salle des employés, mes dossiers en mains histoire d’aller me chercher un café. « Hey Dec’ on t’as perdu hier soir t’es parti où ? » Me dis Josh le sourire aux lèvres. Je laissai mes yeux à moitié fermé. La lumière des néons m’aveuglait et ma tête me faisait un mal de chien. Je regardai Josh avec toute la misère du monde puis haussai les épaules. Je m’approchai de la cafetière et me servit un café. « J’sais pas je me souviens de rien. J’ai comment dire un peu trop abusé sur l’alcool. J'ai complètement perdu la carte. S'tencore drôle que je ne me sois pas rendu aux urgences hier. » Je pris une gorgée de mon café noir, puis me pinçai les lèvres après que ce liquide chaud ait passé dans mon œsophage. « J’peux seulement t’dire que je me suis pas réveiller chez moi s’matin.» Dis-je la voix presqu’effacée. Faux, je m'étais bel et bien réveiller chez moi ce matin, mais surtout en compagnie de Sasha. Ça, je n’allais certainement pas leur dire et je n'allais encore moins leur raconter à quel point ma soirée ait pris un drôle de tournant. Je le sais que c'est moi qui ait ramener Sasha chez moi, mais les circonstances ont fait en sorte que les choses se sont enchaînée une à une. Je sorti donc de la salle de repos mon café en main sans me retourner. « Vous m’excuserai mais j’ai du boulot. » Dis-je, en serrant fort mes dossiers contre mon torse.
Doucement je me dirigeai vers l’ascenseur. Je longeais les murs en tentant de ne pas voir double, mais c’était assez difficile vu ce mal de tête qui s’était installé dans mon crâne. Bordel, j’ignore comment je vais faire pour passer au travers de toute cette paperasse. Déjà que je dois monter au second étage pour voir un patient. Je dois d’abord remplir un rapport sur lui et ensuite, les choses deviendront légèrement plus faciles. Une fois arrivé devant l’ascenseur je passai une de mes mains sur mon visage , frottant mes sourcils du bout de mes doigts. Je soupire, j’ai l’impression que ma tête va exploser. Les yeux presque fermés, je m’avançai dans l’ascenseur. Oubliant complètement que je n’étais pas seul, puis elle décolla me faisant avoir un haut le cœur. Nerveux, je déposai ma main sur ma bouche et une fois que les portes se sont ouvertes, je me suis dépêché à sortir. Ma sortie fut tellement rapide qu’en sortant j’heurtai de plein fouet un infirmier. « Bordel de m.. » Dis-je en grognant et me mordillant ensuite la lèvre inférieure. Je laissai retomber sur le sol mon gobelet de café vide qui s’était littéralement vidé sur mes vêtements « Vous pouvez pas ralentir la cadence, c’est pas piste de course l’étage ! » Dis-je encore plus grognon en voyant mes dossiers imbibés de café. Je n’avais pas relevé les yeux les yeux encore. J’étais comment dire un peu trop énervé pour le regarder en pleine face ce mec. Je pris donc une grande respiration, fermai mes yeux. « J’suis désolé, aujourd'hui ce n'est pas une bonne journée pour moi. J’ai un peu la tête dans L’c.. » Je ne terminai pas ma phrase tellement je fus sous le choc de le voir là. Que faisait-il là ? En uniforme ! « Sha... Shannon ? » Dis-je la gorge noué. Ça fait un moment que je ne l’ai pas vu. J’dois dire que la dernière fois où nous nous sommes croisé c’est carrément partie en couille. J’ai joué au con, j’en conviens, mais aujourd’hui. Comment j’ai pu louper le fait qu’on travaille au même endroit. Après cinq ans je ne l’ai jamais croisé, en tout cas pas avant maintenant. Maintenant je me sens chamboulé, bouche-bée.
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